Le frein de langue

Fein de langue​​​​​​​Le frein de langue restrictif est un sujet très à la mode chez les nourrissons, alors que ce problème a été découvert il y a plusieurs millénaires.

De nos jours, nous trouvons facilement beaucoup d'informations sur internet qui font parfois peur aux parents.​​​​​​​

L'objectif de cet article est de faire le tri dans les différentes informations pour comprendre ce qu'est un frein de langue restrictif et surtout vous aider à prendre la meilleure décision pour votre bambin. 

Anatomie et pathologie du frein de langue

Le frein de langue est une structure anatomique qui relie la langue au plancher buccal. Il freine la langue dans les mouvements vers l'avant et le haut.

Lorsque celui-ci est trop court ou restrictif, il réduit la mobilité de la langue et l'empêche de monter et de s'avancer.

Cette restriction influencera la mobilité et la position de la langue, ce qui entraînera des conséquences sur les différentes fonctions de la langue :

- Trouble de la succion et de la déglutition qui engendre des troubles de l'alimentation ;

- La forme du palais qui peut provoquer des problèmes d'orthodontie ;

- Trouble de la phonation.

Le rôle de votre ostéopathe

Votre ostéopathe, formé sur les problématiques de frein de langue, saura diagnostiquer un frein de langue restrictif.

Le premier traitement à mettre en place est le traitement ostéopathique. Il permet de redonner une bonne mobilité aux structures environnantes de la langue et de libérer ses attaches. Cela peut suffire à retrouver sa fonction et éviter l'ablation du frein de langue.

Pour les cas les plus sévères, il faudra envisager une ablation du frein. Cet acte est réalisé par un ORL. Il peut se faire au ciseau ou au laser selon l'habitude du praticien.

Après une ablation du frein de langue, il est important de mettre en place des petits jeux pour stimuler les mouvements de la langue pour réduire le risque d'accolement qui rendrait l'intervention inutile.

L'ablation du frein de langue n'est pas un acte anodin, qui peut être douloureux pour l'enfant car l'anesthésie n'est pas envisageable chez le nourrisson.

Cette option est choisie uniquement en dernier recours et si les fonctions de la langue sont altérées.

Le seul cas urgent est l'impossibilité de s'alimenter pour l'enfant.

Si les fonctions sont correctes, il n'y a aucune raison de le couper car aucune étude ne prouve le côté préventif de l'intervention. Si des troubles de la fonction apparaisse par la suite, il sera toujours temps de peser le pour et le contre et d'effectuer l'ablation pendant l'enfance ou même à l'âge adulte !

Conclusion

Vous suspectez un frein de langue restrictif, pensez à consulter votre ostéopathe qui saura le diagnostiquer.

Si le traitement ostéopathique n'est pas suffisant, il vous orientera vers un ORL pour l'ablation puis vers un orthophoniste ou un kinésithérapeute maxillo-facial pour la rééducation.

 

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